...Dossier College
  Les dossiers de CAVLR


  Exposé du problème
Politique du Conseil général
Localisation
Contraintes urbaines
Contraintes démographiques
Impératifs pédagogiques
Nature de la construction
Barrières sociales
Inquiétudes des parents
Exemples de rénovations dans le département
Textes du ministère
FAQ • Foire aux questions
Documentation
Réunion du 23 avril 2003

Phasage de la rénovation de jean Macé

Pas de restriction à cause de l'effet "Boil-over" (le Préfet)

  Exposé du problème
Les trois collèges de Villeneuve-le-roi destinés aux élèves d'Ablon et de Villeneuve se partagent l'accueil d'un millier de jeunes environ. Leur faible capacité et leur vétusté ne correspondent plus aux normes exigées aujourd'hui pour produire un enseignement de qualité.
Les études menées par le Conseil général et la municipalité précédente, ont abouties à la programmation de la rénovation du collège Jean Macé, la suppression du collège Jules Ferry et la construction d'un nouveau collège aux Voeux-saint-Georges.
  Politique du Conseil général
S'appuyant sur les dispositions du gouvernement en concordance avec ses propres analyses, le CG qui est responsable de la construction et de la gestion des collèges, s'est lancé dans une vaste opération de rénovation des établissements. Un schéma directeur baptisé "collège de demain" en défini le cahier des charges. C'est ces normes qui sont appliquées dans l'opération de Villeneuve le roi et notamment la norme "HQE" -haute qualité environnementale-
Ce cahier des charges prévoit notamment que la capacité des collèges doit être de
400 élèves aux minimum jusqu'a 5 ou 600. Cette exigence d'effectif exclue d'office la rénovation de Jules Ferry, les surfaces disponibles n'étant pas suffisantes.

Approfondir ce chapitre

  Localisation
Mais ou construire alors un nouveau collège ?
Le seul terrain disponible est une surface située derrière la nouvelle poste près du complexe hôtellerie / restauration.
Cette localisation est l'argument majeur des opposants qui considèrent :
1- Qu'elle est trop éloignée du centre ville d'où viendront les enfants qui allaient à Jules Ferry.
2- Que certains enfants seraient contraints de traverser la zone industrielle.
3- Que c'est une zone exposée aux risques industriels


Voir la carte de la localisation

  Contraintes liées à l'urbanisme
Les règles de construction à Villeneuve-le-roi sont très strictes en raison de deux contraintes réglementaires : le Plan d'exposition au bruit (PEB) et le Plan de prévention aux risques d'inondation. (PPRI). Des contraintes qui déterminent selon les zones des interdictions de construire, des réductions de hauteur ou des aménagements très coûteux etc

Notons qu'il existe à Ablon des terrains qui pourraient convenir à l'implantation du collège...

  Contraintes liées à la démographie
Les élèves ne choisissent pas leur collège. C'est la carte scolaire et donc leur lieu d'habitation qui détermine le collège où ils se dirigeront. Dans le cas, d'une nouvelle implantation et de la disparition de Jules Ferry, il est nécessaire de réviser la carte scolaire afin de répartir équitablement les élèves de Villeneuve ou d'Ablon entre les deux collèges et de telle sorte que les cheminements soient le moins long et le plus sécurisés possible.
  Contraintes liées à la pédagogie
Pour des raisons d'organisation, de répartition des professeurs et des équipes éducatives en général, un établissement d'enseignement secondaire doit compter au moins 400 élèves. La suppression des cours d'allemand à Villeneuve est essentiellement liée aux sous-effectif des collèges. C'est l'une des raisons qui permet au Conseil général de ne pas construire d'établissement en-dessous de 400 places.

Lire la contribution de Jean-Luc Guénard
Professeur de Mathématiques en ZEP et villeneuvois
  Nature de la construction
Le projet actuellement abandonné est un projet de grande qualité. Pour beaucoup de parents dont les enfants seront bientôt collégiens, il est décevant de penser que les jeunes élèves ne pourront bénéficier de cet équipement.
  Les barrières sociales
en construction...
  Inquiétudes des parents
Parmi les inquiétudes recensées, celles concernant les phénomènes de violence ont la vie dure. Sous l'effet des médias qui donnent du relief à des évènements représentant l'exception, se développe ce que l'on appelle pudiquement un "sentiment d'insécurité" dans les établissements scolaires. Or rien ne prouve que nous sommes devant des phénomènes réels. Bien au contraire.
Cette question, en au centre de la discussion sur le nouveau collège car, il est semble tenu pour acquis que plus l'établissement est grand, plus les actes de violence sont nombreux. Or c'est faux. Bien d'autres causes crées des foyers de tension que le collège soit petit ou grand. Un exemple parmi d'autre : le collège Albert Scheitzer de Créteil est le plus grand du département avec 1200 élèves. C'est un vieux collège situé en zone défavorisé dont les structures ne sont plus adaptées à l'enseignement moderne. Pourtant aucun conseil de discipline ni aucune exclusion n'ont eu lieu depuis 6 ans !

Nous avons demandé l'autorisation de Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS, pour reproduire un article du Monde Diplomatique paru le 2 février. Il nous a transmis l'original, un peu plus complet que celui du journal. Une exclusivité pour CAVLR !!
Nous vous invitons à le lire attentivement et en débattre dans le forum.


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  Documentation
"L'efficacité des collèges. Sociologie de l'effet établissement" par Olivier Cousin, chargé de recherche au cnrs.
Série Education et Formation recherches scientifiques au Presse Universitaires de France

Le site
"collèges de l'an 2000" du CNDP

Collège Henri Matisse de Choisy-le-roi
Manifeste contre la violence

Le site des élèves du
collège Chérioux

Le
courrier de la FCPE au président du Conseil Général

Courrier de Guy Petenatti au Maire de Villeneuve pour lui réclamer une réunion de concertation


  Phasage de la rénovation de jean Macé
Ce prévisionnel a été présenté par Germaine Gouette, la directrice des Batiment départemlentaux du Conseil général lors de la réunion du 23 avril 2003.

1- mise au point avec la mairie
2- Dossier de Prise en Considération (DPC)
sept 2003
3- Concours
décembre 2003
4- Sélection de cinq équipes Mars 2004
5- Lauréat Projet d'architectes juin 2004
6- Dépôt des permis de construire et lancement travaux Aout 2005
7- Durée des travaux 14 à 18 mois...

Cet échéancier est évidemment théorique et correspond à un cas de figure ou tout se passe normalement. Pour mémoire, l'opération la plus rapide réalisée à ce jour par le département est celle du collège Simone de Beauvoir à Créteil dans la ZAC des Sarrazins. Il aura fallu 4 ans entre le DPC et la 1ere rentrée scolaire prévue en septembre 2003.

  Collège : un grand pas pour Jean Macé, le bloquage pour Jules Ferry et Brassens...

Le 23 avril 2003, la FCPE a réuni tous les protagonistes du dossier sur la construction du nouveau collège afin de faire un point d'une situation qui semblait s'enliser. La présence de Guy Petenatti (vice président du CG chargé des collèges) et de ses collaborateurs face au maire de Villeneuve le roi, a permi de comprendre l'ampleur de l'opposition des deux collectivités à propos de ce dossier.

Mais tout n'était pas négatif dans le contenu de la soirée. La rénovation du collège Jean Macé est décidée, son phasage parfaitement arrêté (voir dossier collège) bien qu'il reste encore une décision à prendre sur le lieu de "délocalisation" des cours pendant les travaux. Point très important, car il s'agit d'une restructuration d'un montant de près de 100 millions de francs et qu'il est impossible de faire ce genre de travaux en présence d'élèves. La balle est à nouveau dans le camp du maire de Villeneuve et la rapidité de sa décision conditionnera le début du chantier.

Quant à la construction du nouveau collège, c'est le bloquage total. Guy Petenatti à rappelé les principes du Conseil général et indiqué qu'il n'y avait aucune raison de faire différemment à Villeneuve. Les deux collèges de Jules Ferry et Brassens doivent être rassemblés sur une même localisation. Mais le maire de villeneuve conteste cette vision de la situation et bien qu'un vote du Conseil général (dont il est élu) a eu lieu à l'unanimité sur cette question, il prétend que son point de vue en commission a plus d'importance que sa voix au sein de l'assemblée !! Extraordinaire pour un élu de la République...Et son "point de vue" est à l'avenant : il faut remettre un coup de peinture à Brassens et à Jules Ferry pour que tous les maux disparaissent. Il a donc expliqué à l'assistance médusée que l'important était le bon état des locaux et non pas les conditions d'exercice de la pédagogie. Et cela en dépit des explications limpides du principal du collège Jean Macé qui a démontré la facilité d'organisation d'un collège à 20 classes plutôt qu'a 12.

Mais le maire ne veut donc rien entendre et reste sur le principe d'une rénovation des collèges sans toucher ni à leur implantation ni à leur capacité. En contradiction avec ses propos sur le danger que ferait peser le dépôt de carburant de la zone industrielle (GPVM). D'une voix il empêche l'implantation d'un nouveau collège à proximité du Lycée sous prétexte de la zone de "boil-over", d'une autre voix il préconise la rénovation du collège G.Brassens situé...dans cette zone. Comprenne qui pourra !

Du coup, rien ne risque de bouger avant longtemps et pour les élèves qui subissent des conditions d'enseignement déplorables, l'avenir est loin d'être rose. Sauf si nous arrivons à faire admettre le principe d'une consultation de la population sur cette question et que nous demandions l'exécution des résultats du vote dans les plus brefs délais. L'occasion, également, de réaliser une vraie expérience de démocratie participative.

AB

Le Boil-over n'est pas une raison suffisante pour empêcher la construction
  C'est ce que dit le contenu de cette lettre adressée le 24 mars 2004 par le Préfet au président du Conseil général...

 

Toute information ou tout avis qui pourrait complèter ce dossier sont les bienvenus.