...Dossier aéroport
 


  L'avenir de l'aéroport d'Orly...
Faut-il agrandir, développer voire stopper l'activité d'Orly ?
Comment concilier qualité de vie
et développement économique...
Développement durable à Orly : les termes de la coexistence • Un aéroport très près des hommes • Une contribution de Michel Herry
  • Qu’est-ce que le développement durable, sinon la capacité à concevoir l’avenir non pas pour l’économie elle-même mais pour les personnes ? L’homme doit rester la priorité, a fortiori avec une plateforme aéroportuaire qui a la particularité d’être insérée au cœur d’un bassin d’habitat. En 1989, le patron de Nouvelles frontières disait que le couvre-feu est une aberration économique, ce qui, au demeurant, n’est pas faux. Ce qui vient contrarier les règles économiques, c’est bien la capacité à permettre la vie à proximité...

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Forum de discussion
Courriers
Le journal Libération organise un Forum sur la construction du 3e aéroport
Message de : goz - 15 Mai 2002 13:13:37

Sujet : De la centralisation bornée de la France
est-ce vraiment Paris qui a besoin d'un troisième aéroport?
combien de voyageurs qui attérissent à Paris veulent effectivement aller à Paris?
Bien sûr, quand je prends l'avion, je décolle la plupart du temps de Paris, non parce que ça m'arrange mais parce que c'est à peu près la seule solution.
Alors la vraie question qui se pose n'est pas de savoir si Paris (qui n'est pas égal à la France, contrairement à ce que certains continuent de penser...), mais de repenser l'organisation des transports en France, qu'ils soient aériens, ferrovières ou autoroutiers. Toutes les formes de transport sont complémentaires, même à Paris puisque de toute façon, même quand on attérit à Orly, à Roissy ou dans le futur 3e aéroport (?), il faut encore prendre le RER puis le train pour arriver à destination.
Désengorger au lieu de s'entêter, c'est peut-être la solution.

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Déclaration de Martine Girault (candidatee du PCF dans la 3e circonscription du Val-de-Marne)
"Gilles de Robien, le nouveau ministre de l’Equipement et des transports, vient de remettre en cause la décision de construire le troisième aéroport.
Il s’agit là d’un coup d’une extrême gravité contre les riverains d’Orly, leur environnement, leur cadre de vie.
Alors que les perspectives de croissance du trafic sont évidentes, que d’ici vingt ans le nombre de passagers attendus aura doublé, la décision du nouveau ministre aura pour conséquence d’accroître de façon dramatique les nuisances déjà insupportables autour des plates-formes d’Orly et de Roissy.
Ce sont les acquis des luttes des riverains qui sont ici mis en cause, " couvre-feu et plafonnement du nombre d’avions ", chèrement acquis sont menacés !
J’appelle les riverains à se mobiliser dès maintenant.
Ensemble nous ferons échec à cette véritable agression contre nos villes et leurs populations."

Villeneuve-le-Roi le 10 mai 2002
Article du Moniteur Ville - Urbanisme - Aménagement - Dépêche Ile-de-France
Troisième aéroport : Orly obtient des garanties

Trois élus du département de l'Essonne (sud de Paris) ont obtenu des garanties écrites de Gilles de Robien, ministre de l'Equipement, des Transports, leur assurant que la remise en cause d'un troisième aéroport à Chaulmes n'entraînerait pas de changement pour l'aéroport d'Orly. "En ce qui concerne plus précisément l'aéroport d'Orly, je vous confirme de la façon la plus nette qu'il n'est nullement question de remettre en cause l'actuelle limitation de capacité à 250000 créneaux horaires par an, ni bien entendu le couvre-feu nocturne" a écrit M. de Robien à Georges Tron, député maire de Draveil, Pierre-André Wiltzer, député maire de Longjumeau et Nicolas Dupont-Aignan, député maire de Yerres. "Notre crainte était qu'en annulant le projet de troisième aéroport on ne donne raison à ceux qui voulaient déplafonner les 250000 créneaux horaires instaurés depuis 1994" a indiqué M. Dupont-Aignan. "Nous souhaitions un écrit qui coupe court aux rumeurs qui annonçaient Orly comme une plateforme de substitution" a-t-il ajouté.
 
Réponse du gouvernement à une question d'un sénateur RPR

Sénat - Question écrite au gouvernement

Politique aéroportuaire en Ile-de-France

Question écrite Nº 00625 du 11/07/2002 page 1533 avec réponse posée par KAROUTCHI (Roger) du groupe RPR .

L'espace aérien francilien accueille aujourd'hui plus de 73 millions de passagers et, selon des scenarii de croissance moyenne, le chiffre des 140 millions de passagers pourrait être atteint à l'horizon 2020. Actuellement, le trafic dans le bassin parisien est dans un état de quasi saturation et source d'insupportables pollutions sonores pour les riverains des deux aéroports, Orly et Roissy. De leur côté, les habitants des zones très urbanisées du Val-d'Oise, de la Seine-Saint-Denis, du nord des Hauts-de-Seine et de l'Essonne subissent la nouvelle donne des couloirs aériens. Malgré de nombreux avertissements, le gouvernement précédent a toujours éludé ces problèmes sans véritablement chercher à y répondre. A l'aube de la nouvelle législature, M. Roger Karoutchi souhaiterait que M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer lui indique ce qu'il entend faire pour juguler ces nuisances environnementales, sonores et atmosphériques, trop longtemps ignorées, et plus largement qu'il lui précise la politique aéroportuaire qu'il entend mener en Ile-de-France.

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Article du Monde du 16/12 /2002

Le troisième aéroport parisien concurrencé par les plates-formes régionales

Portés par l'essor des compagnies aériennes à bas coût, les aéroports de province ont modernisé leurs infrastructures et augmenté sensiblement leur capacité d'accueil. Le rééquilibrage du trafic aérien requiert l'amélioration des interconnexions avec les réseaux TGV.


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Article du Monde du 31/1/2003

A l'horizon 2020, Toulouse devrait disposer d'un nouvel aéroport. D'un coût estimé à plus de 1 milliard d'euros, susceptible d'accueillir 15 à 20 millions de passagers par an, il est identifié comme l'outil indispensable du développement économique régional.

Bientôt, il faudra donc délimiter une bande de terre de 40 km de long sur 5 km de large, procéder aux réserves foncières, maîtriser l'urbanisation, prévoir les moyens d'accès...
Pour l'Etat, la décision ne peut plus attendre. Non pas tant à cause de la saturation de l'aéroport existant qu'en raison des nuisances qu'il suscite. Toulouse-Blagnac pourrait en effet accueillir jusqu'à 12-13 millions de passagers, contre un peu plus de 5 millions aujourd'hui. Le doublement prévisible du trafic, y compris pour le fret, ne provoquerait pas un engorgement immédiat de Toulouse-Blagnac. Mais un aéroport ne peut pas se développer indéfiniment en zone urbaine. Car, le formidable développement de l'agglomération – 10 000 nouveaux habitants chaque année depuis vingt ans –, porté justement par la construction aéronautique, a fait de Toulouse-Blagnac un aéroport "enchâssé" dans la ville. Cent mille à 170 000 habitants souffrent aujourd'hui, à des degrés divers, de ses nuisances sonores.


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